L’homme était dans le coma, tous les médecins s’accordaient sur ce point. Une seule personne n’était pas de leur avis: le patient.
RICHARD MARSH SE RÉVEILLE au bip régulier d’un appareil. Il a quelque chose dans la gorge. Il ne peut ni tousser, ni s’asseoir, ni bouger.
Que se passe-t-il ? Il essaie de remuer les jambes, les bras, les doigts. Même ses globes oculaires refusent de bouger. Il sent que quelqu’un y met des gouttes pour les garder humides, mais il ne parvient pas à distinguer de qui il s’agit.
Que m’arrive-t-il ?
Il ne peut regarder que droit devant lui, mais parvient à discerner Liliana Garcia, sa femme, sur la droite de son champ de vision. Il l’entend parler avec un homme près d’elle, un homme qui semble porter une blouse chirurgicale.
« Ça n’est pas bon signe », annonce celui-ci.
Qu’est-ce qui n’est pas bon signe ?
« Ses chances de survie sont très faibles. »
Ils sont en train de parler de moi. Richard tente de répondre de toutes ses forces : avec sa voix, ses yeux, sa main. Rien. « Vous devez vous préparer au pire », affirme l’homme en blouse à sa femme. Son expression est grave, mais elle ne pleure pas.
Elle est infirmière dans un centre de soins palliatifs, ses réflexes professionnels prennent vite le dessus. Elle pose au médecin des questions techniques, comme si l’homme allongé dans le lit n’était qu’un autre patient, et non l’amour de sa vie.
Je suis là. Puis son monde s’obscurcit.
Diese Geschichte stammt aus der Juillet-Août 2018-Ausgabe von Sélection Reader's Digest France & Belgique.
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